La
dépendance aux opiacés doit être traitée en milieu spécialisé par plusieurs médecins spécialistes, psychiatres, psychologue, ergothérapeute, assistant social et médecin généraliste qui éventuellement coordonne l'ensemble.
L’héroïne compte parmi les substances qui créent les plus fortes accoutumances. Il suffit de trois à quatre semaines pour en devenir très dépendant. C’est une drogue puissante, qui fait peur et qui peut entraîner la mort. L’héroïne est en fait un opiacé, au même titre que la morphine, l’Oxycontin ou le Dilaudid, des médicaments antidouleur vendus en pharmacie. Depuis une dizaine d’années dans les rues de Montréal, ces médicaments sont devenus très populaires auprès des toxicomanes qui les trouvent tout aussi attirants, sinon plus, que l’héroïne.
Des personnes plus fragiles
Malgré l’effet extrêmement pernicieux des opiacés, il est important de souligner que tous n’y deviennent pas dépendants aussi facilement. De la même manière que tous ceux qui achètent de la bière au dépanneur ne deviennent pas alcooliques pour autant, ce n’est qu’une minorité des patients qui reçoivent une prescription de narcotiques qui développeront une dépendance.